Conseil d’école du 12 mars 2009

Compte-rendu du conseil d’école du jeudi 12 mars 2009

étaient présents :

le Directeur                                      Monsieur Cordier

les représentants de la Mairie           Monsieur Boedec, Maire de Cormeilles-en-Parisis,

Madame Lanaspre, adjointe au Maire,

les enseignants                                 Mesdames Berco, Carbonnel, Couty, Desaunay, Dutremez, Estournes, Greuet, Hemerick, Hernandez, Jehn, Keoxay, Lisse,

Monteiro, Morizot, Messieurs Larmurier et Morvan

les parents APAP                             Mesdames Cheneval, Maraldo, Simon, Picot, Monsieur Caillon
les parents PEEP                              Mesdames Chambre, Lelievre, Lopez, Verdurmen, Monsieur Le Duff
les parents FCPE                             Mesdames Claveirole, Cotrel, de Jonghe, Prud’homme, Veyrières, Monsieur Dorsinfang (suppléant de Monsieur Royer)

le DDEN                                          Monsieur Fleury

l’Inspecteur de circonscription         Monsieur Kokot

les personnes invitées                       Monsieur Kecheroud, délégué municipal à la Jeunesse,

Monsieur Tébigui, responsable du CLAE Alsace Lorraine

Monsieur le Directeur ouvre la séance à 18h30.

Il donne la parole aux parents d’élèves APAP et PEEP qui ont demandé de pouvoir lire une motion. La lecture est faite par Madame Verdurmen, représentante de la PEEP Alsace-Lorraine.

Monsieur le Maire de Cormeilles-en-Parisis et Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale ayant été sollicité dans ce texte et n’étant pas encore arrivés au moment où la lecture est terminée, Monsieur Cordier propose que le premier point de l’ordre du jour soit abordé et que la discussion soit reprise après ce point.

Bilan du premier semestre avec la nouvelle organisation

La FCPE demande ce qu’il en est des progrès accomplis par les enfants concernés par les premiers groupes d’« aide personnalisée ».

Les enseignants répondent que, pour les enfants éprouvant des difficultés légères ou moyennes, les progrès sont tangibles tandis que, pour les enfants en grande difficulté, les progrès sont beaucoup plus mitigés. Il est clair que l’aide dont ont besoin ces enfants relève d’une aide personnalisée encadrée par du personnel spécialisé comme celui du RASED.

Les enseignants notent, malgré tout, que le travail en petit groupe permet aux enfants de se sentir plus sécurisés et est bénéfique sur le plan affectif. Certains parents qui avaient refusé l’aide personnalisée au sein des groupes de la première période l’ont acceptée pour la seconde période.

Les enseignants expliquent que la suppression des deux heures de cours, suite à la suppression de des heures de classe du samedi matin, associée aux programmes plus chargés induit des rythmes accélérés toute la semaine pour l’ensemble des élèves, au risque de générer davantage de problèmes.

Monsieur l’Inspecteur indique que la rentrée des classes est prévue le mercredi 2 septembre mais, qu’à ce jour, il n’a pas reçu de directives relatives à l’école le mercredi le reste de l’année. Monsieur le Maire explique, quant à lui, que la commune ne prévoit pas l’ouverture des écoles le mercredi, du moins pour l’an prochain : il ne reste pas assez de temps pour s’organiser.

La PEEP demande s’il serait possible de transformer les heures dues par les enseignants au titre de l’aide personnalisée par des heures pour tous les élèves. Monsieur l’Inspecteur répond que ce ne serait pas conforme aux directives du ministère qui ne prévoient l’aide personnalisée que pour les enfants en difficulté et avec une organisation différente de celle de la classe habituelle.

La FCPE explique qu’elle avait pour projet de présenter en Conseil d’école une motion sur la nouvelle organisation de la semaine scolaire afin d’en débattre en séance et de la soumettre au vote. Monsieur l’Inspecteur explique que le texte traite de décisions ministérielles et que les parents ne peuvent donc demander à l’équipe pédagogique de se prononcer. La FCPE accepte donc de transformer sa motion en une déclaration et en fait la lecture.

« Le conseil local FCPE de l’école élémentaire Alsace Lorraine de Cormeilles-en-Parisis :

– Déplore les conditions dans lesquelles les différentes annonces et réformes concernant l’école maternelle ou élémentaire interviennent et s’inquiète de leurs conséquences sur la qualité du service public.

– Observe avec inquiétude les effets des mesures ministérielles imposées sans concertation à la rentrée 2008/2009. La refonte des programmes, la nouvelle organisation de la semaine scolaire, avec le remplacement de deux heures d’enseignement hebdomadaire pour tous les élèves par la mise en place de « l’aide personnalisée », entraînent une désorganisation et des inégalités accrues entre écoles au détriment de l’intérêt des élèves.

– Refuse que ces modifications servent de justificatif aux suppressions d’emplois de RASED, première étape vers leur disparition totale. Le conseil d’école rappelle que la prévention de la difficulté scolaire doit être assurée sur le temps scolaire, dans des classes à effectifs raisonnables, par les équipes enseignantes renforcées permettant le travail en petits groupes et des enseignants spécialisés en nombre suffisant.

– Demande une véritable concertation sur l’organisation du temps scolaire. »

Monsieur Cordier demande à la FCPE si elle souhaite que cette déclaration figure au compte-rendu du Conseil d’école. La réponse est affirmative, les membres du Conseil d’école ne s’y opposent pas.

Débats autour de la motion présentée par la PEEP et l’APAP

Texte de la motion qui a été envoyée par courrier à Madame l’Inspectrice d’Académie, à Madame l’Adjointe au Maire à la Vie scolaire et petite enfance, à Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale et à Monsieur le Maire de Cormeilles-en-Parisis :

« Les parents délégués de la PEEP et de l’APAP assisteront au second conseil d’école, afin d’honorer le mandat qui leur a été confié, mais une motion a été déposée afin de manifester leur mécontentement.
La lecture de cette motion lors du second conseil d’école et sa publication dans le compte-rendu permettront à tous les acteurs de la communauté éducative de connaître l’ensemble des faits et des raisons qui ont poussé les élus délégués à adopter une telle position

Mis en place et régi par différents textes législatifs et réglementaires, le conseil d’école est une instance de
décision : vote du règlement intérieur, adoption du projet d’école…
consultation : fonctionnement de l’école, actions pédagogiques, sécurité des élèves, restauration, intégration des enfants handicapés
information : réunions des parents d’élèves….

Comme le directeur d’école, les enseignants, le représentant de la Mairie, l’IEN ou son représentant, le D.D.E.N, les parents élus sont membres de droit à part entière avec voix délibérative. Au même titre que les autres membres, ils ont droit au respect et ne pas en être en butte à divers commentaires ou comportements désobligeants vis-à-vis des propositions qu’ils émettent (pour rappel, les réactions suscitées par l’ordre du jour du 1er conseil d’école proposé par la PEEP et l’APAP étaient disproportionnées).

A l’école Alsace-Lorraine, les parents élus ne sont pas consultés sur des décisions prises relevant pourtant des compétences du conseil d’école (projet d’école non défini, annulation de la kermesse,…).

Conscients de l’importance de leur mandat et honorés de la confiance que leur ont portée les parents électeurs, les parents délégués refusent de se prêter plus longtemps à ce manque de dialogue démocratique, alors même que l’importance de la participation des parents à la vie de l’école est réaffirmée par le Ministre de l’Education Nationale.

Aussi, en appellent-ils à Monsieur l’IEN, représentant de l’Education Nationale, et à Monsieur le Maire, représentant de la démocratie électorale locale, pour que les règles de fonctionnement du conseil d’école ainsi que leur mandat soient acceptés et respectés par Monsieur Le Directeur de l’école Alsace-Lorraine.

Les parents délégués exigent le respect de leur mandat et des règles de fonctionnement du conseil d’école.
Cette fois-ci les parents délégués assisteront au conseil d’école en espérant que la situation évolue favorablement. »

Monsieur Cordier, Directeur, répond :

« Tout d’abord, vous rappelez les différents textes législatifs et règlementaires qui définissent le fonctionnement du Conseil d’école. Je les connais et, en tant que fonctionnaire, je les applique.

J’affirme devant les membres du Conseil d’école qui étaient présents lors du premier Conseil du 17 novembre 2008 que pendant toute la durée de celui-ci, je n’ai pas manqué de respect aux parents élus.

Tous les points proposés par cette association, ainsi que par l’APAP et le FCPE, ont, sans exception, été abordés lors de ce Conseil du 17 novembre.

Les parents d’élèves sont-ils consultés sur le projet d’école ?
Le projet actuel « Résoudre des problèmes mathématiques en cherchant et en créant ensemble » a été remis en janvier 2006 à Madame Marguet, IEN de Bezons jusqu’en juin 2006. Il a été présenté en Conseil d’école par Madame Moulin, mon prédécesseur. Vous voudrez bien vous référer aux comptes-rendus des Conseils d’école du 21 février 2006 et du 9 juin 2006. Il est d’ailleurs noté dans ce dernier : « A la date du conseil, seule la FCPE a émis un avis écrit concernant le Projet d’Ecole. Une des propositions est acceptée. Mme Moulin demande aux 2 autres associations de faire de même. »
L’article L401-1 du Code de l’éducation fixe une durée de 3 à 5 ans pour un projet d’école. Notre projet a 3 ans. Le projet de l’école élémentaire Alsace-Lorraine est donc aujourd’hui encore bien défini et il perdure. Ses actions sont devenues des démarches normales et quotidiennes dans les classes : manipulations, sciences, résolution de problèmes…
Un avenant à ce projet d’école, qualifié injustement de « non-défini » par l’APAP et la PEEP, a pourtant bien été adopté par le Conseil d’école du 17 novembre 2008. Il est aussi noté dans le compte-rendu « Un nouveau projet d’école est à l’étude. » Un projet d’école sans modification n’a pas à être présenté encore et encore à chaque Conseil d’école.

Les parents d’élèves sont-ils consultés sur la kermesse ?
Je lis un extrait du compte-rendu du 1er Conseil d’école :
« La suppression de l’école le samedi matin soulève des difficultés quant au maintien des fêtes et aux rencontres avec les parents. Ainsi, l’équipe enseignante annonce que la Kermesse qui se déroulait un samedi en partie sur le temps scolaire et en partie sur le temps personnel des enseignants n’aura plus lieu et sera sans doute remplacée par une après-midi festive pour les élèves. Les parents d’élèves font part de leurs regrets quant à la disparition de ce moment convivial – où les enfants appréciaient de faire découvrir leur école et l’échange qui pouvait s’établir dans un autre contexte. La FCPE suggère que les parents soient informés de la date de l’après-midi festive et puissent y assister pour ceux qui le peuvent. Les parents et les enseignants pourraient se concerter ultérieurement afin d’examiner d’autres possibilités de manifestation. » Fin de citation.

Il faut de plus noter que l’obligation d’organiser une fête dans une école n’est inscrite dans aucun texte.

Vous rappelez l’importance de la participation des parents.
Je ne manque d’ailleurs pas, chaque début d’année lors de la rencontre des parents et des enseignants, de rassembler les parents et de leur rappeler l’importance de leur vote.
Je demande à chacune des associations de bien vouloir se présenter aux parents présents.

Manque de dialogue démocratique ?
Lors du premier Conseil d’école, chaque membre a eu la parole lorsqu’il l’a demandée.
Le passage d’un point de l’ordre du jour à l’autre s’est fait systématiquement par l’une des phrases traditionnelles : « Avez-vous des questions ? » ou « Avez-vous quelque chose à ajouter ? » ou « Peut-on passer au point suivant ? »

Je voudrais souligner enfin que le compte-rendu du 1er Conseil d’école du 17 novembre 2008 a été rédigé par Madame Verdurmen, présidente de la PEEP de l’école élémentaire Alsace-Lorraine et par Madame Lopez, représentante titulaire de la PEEP de l’école élémentaire Alsace-Lorraine.

En conclusion, je demande la fin immédiate du harcèlement dont je suis victime afin que le travail pédagogique et que son organisation puisse se dérouler dans les conditions de sérénités nécessaires à l’apprentissage des élèves à l’école élémentaire Alsace-Lorraine. »

Les parents APAP et PEEP trouvent que le mot « harcèlement » n’est pas approprié, disant que le Directeur n’est pas visé par la motion. Monsieur Cordier leur fait remarquer qu’il y est pourtant directement accusé.

Réactions des enseignants

Une enseignante lit un texte au nom de l’ensemble de l’équipe :

« En réponse à la motion déposée par la PEEP et l’APAP, les enseignants d’Alsace Lorraine ont été surpris et n’estiment pas avoir eu un comportement désobligeant envers les membres du Conseil d’école.
Les enseignants attestent que Monsieur Cordier préside le Conseil d’école en donnant la parole à quiconque désire intervenir dans le respect de la loi et dans le respect des membres du Conseil d’école.
Nous tenons à préciser que nous travaillons dans l’intérêt des enfants et qu’une bonne entente est nécessaire au sein de l’école.
Ce type de remarque nous donne l’impression que le dynamisme pédagogique de l’école est occulté. Ce que toute l’équipe déplore ».

Réponses de la PEEP et de l’APAP

Pour les deux associations, les griefs n’ont pas de caractère personnel et les enseignants n’étaient pas mis en cause non plus. Il s’agissait de « crever l’abcès » afin de parvenir à davantage de dialogue.

Madame Verdurmen demande à Monsieur Cordier la raison pour laquelle il l’a convoquée un mois après le Conseil pour lui parler de la présentation de la proposition d’ordre du jour déposé par la PEEP et pour lui parler également de l’attitude de l’un des représentants de son association. Monsieur Cordier répond que Madame Verdurmen n’a pas été convoquée, mais invitée dès le 28 novembre soit seulement 11 jours après le premier Conseil d’école et qu’ils ont repoussé d’un commun accord le rendez-vous au 12 décembre, date à laquelle elle avait déjà un rendez-vous avec Monsieur Cordier et l’enseignante de son enfant.

Réactions de Monsieur le Maire

Tout d’abord, Monsieur Boëdec s’étonne que la motion arrive quatre mois après les faits reprochés. Il souligne ensuite qu’il a lui aussi participé au premier Conseil et qu’il n’a pas eu le sentiment d’un manque de démocratie. Il pense même que les débats ont d’ailleurs parfois été un peu longs.

Monsieur Boëdec souhaite rester neutre. Monsieur le Directeur se plaint d’avoir reçu une proposition d’ordre du jour de la PEEP avec beaucoup de points d’exclamations regroupés parfois par cinq ou plus. Monsieur le Maire assure qu’il n’apprécie pas, tout comme le Directeur, de recevoir des mails écrits un peu trop hâtivement. Il suggère que les ordres du jour soient à l’avenir préparés en commun afin d’éviter les malentendus.

Réactions de Monsieur de Délégué Départemental de l’Education Nationale

Pour Monsieur Fleury, la motion remet en cause l’autorité du Directeur. Dans les familles, les parents parlent devant leurs enfants qui pourraient se sentir autoriser à manquer de respect aux adultes de l’école. Le Conseil d’école doit se tenir dans un climat d’harmonie et de sérénité.

Réactions de Monsieur l’Inspecteur de l’Education Nationale

Pour Monsieur Kokot, l’Education Nationale a besoin des parents et les parents ont besoin de l’Education Nationale. Il convient donc, même si les points de vue divergent parfois, de maintenir un climat de dialogue et de respecter les formes afin de protéger les individus.

Réactions de la FCPE

L’équipe FCPE déplore le climat lourd du premier Conseil d’école et précise que cela n’était du fait ni des enseignants ni du Directeur. Ce climat explique pourquoi elle ne s’y est pas davantage exprimée. Elle souligne qu’elle n’avait pas, les années précédentes, connu d’ambiance aussi tendue. Pour la FCPE, l’important c’est l’enfant et il n’en a pas été beaucoup question lors du premier Conseil.

Monsieur le Directeur demande à la PEEP et l’APAP s’ils confirment leur demande de publication de la motion au présent compte-rendu. Dans un premier temps, quelques parents répondent par la négative, disant que ce n’était pas le but de ce courrier. Monsieur Cordier leur indique qu’ils ont pourtant écrit dans leur motion que « la lecture et sa publication dans le compte-rendu permettront à tous les acteurs de la communauté éducative de connaître l’ensemble des faits et des raisons qui ont poussé les élus délégués à adopter une telle position. » Les associations demandent alors pourquoi la question a été posée. (La même procédure de demande d’inscription dans le compte-rendu avait suivi la déclaration des parents de la FCPE lors du premier point du Conseil d’école.) Les parents des deux associations PEEP et APAP confirment alors leur demande de publication dans le compte-rendu. Les membres du Conseil d’école ne s’y opposent pas.

Projet d’école

Madame Monteiro expose le cadre des réflexions en cours pour le nouveau projet. Ce dernier s’orienterait vers les Arts car il existe déjà de nombreux projets au sein des classes : projet autour de la musique vivante, du cirque et de la danse des classes de Monsieur Morvan et de Madame Greuet, projet d’album bruité des trois classes de CP et d’une classe de CE1, théâtre dans la classe de Madame Monteiro…

Lors d’une formation quelques enseignants ont pris connaissance de pistes de travail sur le jazz. Ils disposent ainsi d’un matériel utilisable dans le cadre du projet : les musiques, les textes en lien avec l’Histoire.

Le projet viserait à ouvrir les enfants sur les tous les Arts. Par cet intermédiaire, il permettrait de travailler en interdisciplinarité tous les domaines du socle commun, de leur apprendre à développer leur esprit critique et à argumenter leurs avis.

Il permettrait aussi de leur rendre les Arts plus accessibles via des visites au musée, des sorties à l’Opéra, via l’organisation de rencontre (comme celle de l’an dernier avec Corinne Albo).

Le nouveau projet sera rédigé l’an prochain.

Evaluations des CM2

Elles se sont tenues la semaine du 19 janvier.

Les enseignants disposaient d’un livret afin de préciser les consignes de correction, de sorte que les conditions d’évaluation soient les mêmes partout en France.

La notation était binaire : 1 pour un résultat parfaitement correct, 0 sinon.

Les élèves de notre école se sont plutôt bien débrouillés et les résultats sont similaires pour les  trois CM2. Les enseignants ont reçu les parents un samedi matin pour leur expliquer les résultats.

Monsieur l’Inspecteur explique que le ministre n’a pas voulu que ces évaluations sommatives se tiennent en fin d’année pour ne pas en faire un examen de passage au collège. Il indique que ces évaluations constituent un indicateur pour évaluer la performance du système éducatif. La FCPE s’interroge sur la pertinence de ces évaluations. En effet, certains des sujets au programme de CM2 n’avaient pas encore été abordés en ce début d’année mais ne le seront que plus tard dans l’année.

Mise en place du service minimum

La Mairie a appliqué le service minimum pour la première fois, lors du mouvement enseignant du 29 janvier dernier. Un animateur a assuré la garde des élèves de chaque enseignant gréviste. Seuls 20 % des enfants étaient présents, les parents de 80 % des enfants ont trouvé des solutions autres. Monsieur le Maire indique que ses effectifs en animateurs étaient suffisants pour faire face le 29 janvier mais qu’il existe un seuil critique. Il indique également qu’il n’a pas, à ce jour, été remboursé par l’Etat des frais induits par le service minimum.

Echanges maternelle/ élémentaire et élémentaire/collège

Les échanges maternelle Alsace Lorraine/élémentaire Alsace Lorraine sont assez fréquents : les CP lisent des livres aux Grandes Sections. Les Grandes Sections viendront sur une demi-matinée visiter les CP.

Dans le cadre des cycles qui peuvent se faire en deux ans au lieu de trois, un élève de Grande Section fréquente le CP une demi-journée par semaine. Il pourrait intégrer le CP en cours d’année ou directement le CE1 à la rentrée prochaine.

Les échanges maternelle Champs Guillaume/élémentaire Alsace Lorraine sont plus difficiles du fait du relatif éloignement des écoles. Malgré tout, les 19 enfants des Champs Guillaume viendront visiter l’école.

Les CM2 et les collégiens se rencontreront autour des défis lecture et des épreuves de lutte. Un projet est également en cours autour de la géométrie.

Fin mai, début juin, les élèves de 5ième organiseront des jeux pour les CM2.

Sorties
Certaines sorties avaient déjà été annoncées, lors du premier Conseil. Celles qui suivent ont été planifiées depuis.

Une classe de CP et une de CE1 se rendront à la ferme de Gally pour des ateliers pains et papier recyclé.

Une visite est prévue au musée du pain et musée de la moisson.

Une rencontre interclasse autour des arts du cirque, se tiendra fin juin, comme l’an passé, à Eaubonne.

La Municipalité a privatisé son service de cars. Le contrat de la société Lacroix a débuté en janvier dernier. Chaque école se voit dotée d’un budget. La nouveauté pour les enseignants consiste donc à s’entendre pour se le répartir. Le budget non dépensé en juin peut être utilisé l’année suivante de septembre à décembre. Lacroix peut accorder à la ville jusqu’à six cars de 64 places en même temps.

Bilan de la classe découverte de Monsieur Morvan

Le départ a été avancé d’une journée puisqu’initialement prévu le 29, jour de grève. Le surcoût de 1 000 € a été absorbé en partie par la coopérative, en partie par les parents. Le projet a bénéficié de 700 euros dans le cadre des classes APAC.

Il s’agissait d’une classe mêlant cirque, théâtre, danse et musique dont le thème est « gangster,  bandit sur un air de jazz »..

Les parents ont été tenus informés quotidiennement tout au long du séjour y compris le week-end via le site internet et le répondeur téléphonique de l’école grâce à une liaison permanente entre Monsieur Morvan et le Directeur de l’école.

Un spectacle est prévu le 23 juin pour la classe de Monsieur Morvan.

Fête de l’école

Le groupe scolaire a 50 ans cette année. Ce sera la fête dans les classes, le 19 juin. Les enfants alterneront jeux et préparation d’une exposition pour les parents. Les classes ont commencé des travaux de recherches relatives au groupe scolaire de 1959 à aujourd’hui. Les parents ont été sollicités sans beaucoup de résultats à ce jour.

Monsieur le Maire signale que, cette année, le groupe Maurice Berteaux a 100 ans. Une exposition est prévue. Elle « tournera » dans chaque groupe scolaire.

Cantine

Monsieur le Maire affirme que les enfants n’arrivent pas trop tard à la cantine et qu’ils ont tous le temps de déjeuner. Les enseignants qui surveillent la cantine le confirment.

L’APAP signale que l’un des porte-manteaux de la cantine est trop haut pour les enfants et demande qu’il soit baissé. Cela permettrait aux enfants d’accrocher leurs manteaux de façon à ce qu’ils ne tombent plus.

Jeux dangereux

La PEEP signale qu’a priori, ils font leur apparition dans certaines écoles du voisinage et demande ce qu’il en est dans notre école. Les enseignants n’ont rien constaté. Certains en ont discuté avec leurs élèves, dans le cadre de l’instruction civique, d’autres s’interrogent sur l’utilité d’en discuter en classe, dans la mesure où cela pourrait donner des idées à certains.

Les enseignants soulignent qu’il n’y a pas d’enfant violent à Alsace Lorraine. Ils n’assistent qu’à des jeux en adéquation avec l’âge des enfants.

Portail

La PEEP indique qu’il n’est pas toujours fermé aux heures où il le devrait. Ainsi, il était ouvert le 9 février à 9h15. Monsieur Cordier explique qu’il reste parfois ouvert lorsque, par exemple, la société Avenance livre les repas.

Monsieur Cordier rappelle qu’il s’est entendu avec la Directrice de l’école maternelle pour que se soit le personnel de l’école maternelle qui ferme le portail vers 8h40 et vers 13h40 car les enfants de l’école maternelle sont déposés jusqu’à ces heures.

Monsieur Cordier signale qu’il est impossible, depuis l’école, de voir si le portail extérieur est fermé et qu’il aurait été préférable de modifier l’ouverture du portail de la cour et de poser l’interphone sur celui-ci.

Activités sportives

Rien de neuf depuis le premier Conseil sauf du volley avec le club local pour les CM1 et CM2 à partir du 26 mars. Il est prévu 6 séances de ¾ d’heure.

Coopérative

Le montant de la coopérative générale s’élevait, au 12 mars, à 3 403,23 euros, le montant des coopératives de classe à 6 534,51 euros, somme importante, mais avec laquelle il va falloir payer le centre d’accueil de la classe de Monsieur Morvan, environ 4 300,00 euros.

Trois subventions de la mairie (projet lecture des CP et CE1 et classe découverte de Monsieur Morvan), pour un montant total de 4 000 euros n’ont pas encore été versées.

Salle informatique

La salle a besoin d’un câblage propre et neuf et les ordinateurs ont besoin de mémoire supplémentaire. Monsieur le Maire prend note : le problème de mémoire est facile à régler, celui du câblage induit une demande de devis.

Au grand regret de l’équipe pédagogique et des enfants, Vincent, l’EVS en charge de la BCD, quittera l’école le 31 mars. Son contrat d’un an renouvelable et renouvelé une fois arrive à son terme. Monsieur Cordier a reçu, la semaine dernière, le feu vert pour recruter un nouvel EVS avec un contrat de 6 mois renouvelable 2 fois. Il n’a, pour le moment, qu’un seul postulant envoyé par l’ANPE.

Le prochain Conseil se tiendra le 9 juin 2009 à 18h30.

Le Conseil d’école est clos à 21H10.

Secrétaire de séance :                                                                 Président :

Evelyne de Jonghe, FCPE                                                         Jean-Pierre Cordier, Directeur